Thérapie par soirée dansante anonyme

Il est clair que le mouvement est la forme d'expression la plus primitive et qu'il n'est pas nécessaire d'être un « danseur » pour s'y adonner. L'art du mouvement est une expérience différente pour chacun et ne doit pas être limité par les jugements des « non-danseurs ». Une formation technique rigoureuse a ses propres avantages évidents, mais il devient de plus en plus évident que la danse ne doit pas nécessairement se faire sur une scène, devant une caméra ou devant un miroir. Désormais, la danse ne doit même plus se faire sous les lumières : No Lights No Lycra est une question de mouvement et de retour au plaisir originel. Il est souvent difficile pour les danseurs expérimentés de se défaire du concept de cours de danse et de « formation », alors que NLNL est avant tout une question de danse pour vous. Dans une salle obscure, des personnes de tous horizons se réunissent et dansent. Cela peut paraître intimidant, mais l'accent est mis sur la liberté et le plaisir, en plus d'être un entraînement intense ! Il y a un sentiment de communauté, même s'il s'agit d'une expérience totalement personnelle, car tout le monde est là ensemble. https://www.youtube.com/watch?v=XeWjE5IOqGo En 2009, à Melbourne, les élèves de danse Alice Glenn et Heidi Barrett, accompagnées de quelques amis, ont loué une salle paroissiale pour danser. Grâce au bouche-à-oreille, la soirée dansante s'est développée et, à peine cinq ans plus tard, il existe plus de 40 sections de NLNL dans le monde, de la Chine au Danemark. Les participants sont revenus pour d'autres séances, comme des inconnus dansant ensemble dans le noir, désireux de s'exprimer et de se laisser aller. Partout dans le monde, les gens participent à leurs séances de danse hebdomadaires pour de nombreuses raisons, mais principalement parce qu'ils aiment la sensation de danser mais ne veulent pas se soucier de leur apparence en le faisant ; c'est comme une thérapie de soirée dansante anonyme résultant d'un pur amour du mouvement.